mardi 17 avril 2012

 


2 MILLIONS DE PERSONNES MEURENT CHAQUE ANNÉE


          Selon une étude publiée en 2011, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a plus de 2 millions de personnes qui meurent chaque année dans le monde du fait de maladies causées par la pollution de l'air.

            Sur ces 2 millions décès, 1,3 million sont dut à la pollution dans les villes. La pollution dans les villes touche autant les pays développés que les pays en développement. L’OMS, indique que 1,1 million de décès auraient pu être évités si les normes avaient été respectées. L'air pollué peut « pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires », indique l'OMS. L’Organisation mondiale de la santé a compilé les données sur la qualité de l'air fournies par 1 100 villes dans 91 pays.

 LES EFFETS SUR NOTRE SANTÉ 

           Selon l’OMS, les polluants peuvent être de différentes natures. Il peut s’agir de gaz ou de particules ayant des propriétés irritantes pour l’appareil respiratoire. Les conséquences vont d’une baisse de la capacité respiratoire à une incidence sur la mortalité à plus ou moins long terme. Par exemple, le dioxyde d’azote (NO2), un gaz irritant peut pénétrer profondément dans les poumons, altérant ainsi l’activité respiratoire, augmentant les crises chez les asthmatiques. L’ozone, lui est un gaz plutôt agressif, est en autre, très irritant pour les muqueuses oculaires et respiratoires. Il pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines, pouvant entraîner plusieurs problèmes tels que des irritations du nez, des yeux et de la gorge. Le Dioxyde de soufre (SO2), les particules en suspension, le monoxyde de carbone (CO) et le benzène (C6H6) sont également des polluants pouvant avoir des effets à court terme sur notre santé.


 L'INDE ET LA CHINE, ZONES LES PLUS DANGEREUSES  

           Selon les données compilées par l’OMS, 80 des 91 pays ayant transmis des informations à L’Organisation mondiale de la santé ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale en matière de pollution de l'air. Ce fait évoque bien la raison pour laquelle la pollution atmosphérique est un enjeu environnemental.

           La docteur Maria Neira, directrice du département de la santé publique et de l’environnement de l'OMS a affirmé que dans de nombreuses villes : « la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé ».

            Bien que l’OMS refuse de dresser un classement des villes les plus touchées par la pollution de l’air. L’OMS dévoile que dans certaines villes, la concentration des particules fines qui cause la pollution de l’air peu aller jusqu’à quinze fois supérieure au seuil maximum établit par l’OMS. Pas étonnant que la pollution atmosphérique cause plus de 2 millions de décès par année. Certains pays, comme l'Inde et la Chine sont des zones dites les plus dangereuses puisqu’elles sont situées dans des pays à rapide croissance. Cette pollution provient surtout de sources de combustion, comme les centrales électriques et les véhicules à moteur.

            La directrice du département de la santé publique et de l’environnement de l'OMS, Dr Neira, affirme que si les pays « contrôlent et gèrent l'environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon ». « De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement », a-t-elle ajouté.

LES ENFANTS ET LES PERSONNES ÂGÉES SONT LES PLUS TOUCHÉS

           Nous savons que les principales causes de la pollution atmosphérique sont les moyens de transports, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon. 

            Selon l'OMS, les effets les plus graves de la pollution de l'air s'observent chez les personnes qui ont déjà des problèmes de santé, les enfants et les personnes âgées.

             Afin de contrer la pollution de l’air, l'OMS a émis quelques recommandations qui pourraient améliorer la qualité de l’air. L’Organisation mondiale de la santé recommande entre autre, le développement des transports publics, la promotion de la marche et du vélo, ainsi que la construction de centrales utilisant des combustibles autres que le charbon.

            Selon l’organisation internationale, la compilation de données divulguée par l’OMS serait toutefois incomplète, il manquerait les chiffres de nombreux pays, comme la Russie et certains pays africains, on peut imaginer que les statistiques seraient d’autant plus inquiétantes. Il faut également prendre en considération que ces données ont été publiées par en 2009, qui sait peut-être quand 2012 c’est 3 millions de personnes qui perdront la vie à cause de la pollution atmosphérique.

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